Les pelliculeuses "dry" (à chaud) environ 130°C travaillent avec un pellicule pré-encollée (un peu plus chère) et possèdent donc un rouleau chauffant qui peut être à bain d'huile. Elles sont faciles à utiliser, nécessitent peu d'entretien et conviennent bien aux petits tirages. Elles peuvent être équipées d'une coupe automatique en sortie, soit par couteau pneumatique, soit par couteau rotatif mécanique au quel cas, la sortie sera aussi avec pile automatique comme sur une presse offset, soit par un système casseur, et dans ce cas la sortie se fera sur taqueuse inclinée. Pour les pelliculeuses "dry" la pression des cylindres joue un rôle déterminant. Pour cette raison un système de pression hydraulique facilite les réglages et permet un meilleur contrôle. Modèles YDFM et FM. En "dry" il existe aussi des pelliculeuses recto-verso. Modèles FM. |
Les pelliculeuses à colle à solvant ne sont plus commercialisées pour raison d'hygiène. |
Les pelliculeuses à colle à l'eau utilisent une pellicule un peu moins chère, sont préférées pour les longs tirages, n'ont pas de rouleau chauffant et donc moins de risque de désordres électriques. La coupe ne peut pas être effectuée en sortie. La sortie se fait en rouleaux et le rouleau sera coupé à la main ou sur une coupeuse automatique (machines LMFQ et FQ) Ces coupeuses automatiques travaillent sur le principe de la casse de la pellicule entre deux feuilles. La casse est facilitée par une amorce crée par une molette cranteuse sur le bord de la pellicule. |
Les machines équipées d'une coupe par casseur peuvent poser un problème si les documents sont imprimés très près du bord. Par exemple dans le cas d'impression en 51x71 sur papier 52x72 . Le chevauchement nécessaire des feuilles réduit la marge et avec le casseur, il peut se produire de petits arrachement en bordure d'image . Le matériel retenu doit tenir compte des impératifs de production. |
Les pellicules existent en "dry", pré-encollées, en polyester et polypropylène dans les épaisseurs 25 à 40µ. Le polyester est brillant, mais pose problème dans le cas de pliage-collage. Le polypropylène existe en mat satiné et brillant. Il est moins cher. Les films "wet" (non encollés) pour collage à froid existent en polyester, polypropylène et acétate en épaisseurs 8 à 25µ. L'acétate après le polyester est le plus cher, mais il procure le plus beau brillant avec l'inconvénient d'être plus fragile aux rayures. Le polypropylène existe en colorations or et argent. |
Pour effectuer de nouveaux dépôt par dessus le pelliculage : dorure, vernis réserve, sérigraphie on préfère le réalisé sur un pelliculage à froid au lieu du pelliculage dry. |
Le vernis pleine page peut parfois constituer une alternative au pelliculage par son brillant et la protection du papier contre l'eau et les salissures. Le prix de l'équipement est voisin, dans le cas de machines automatiques. La fourniture est moins chère et la production plus rapide, jusqu'à 8000 feuilles/heure. Certains clients aiment déposer, sur un pelliculage mat, un vernis réserve brillant qui procure un bel effet. |